Rembob’INA MK2, quelle victoire ? Sponsors en fête. Patrick Cohen rame. 5/10

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C’est une spécialité française que de mettre en avant avant les exploits ratés, comme s’il s’agissait tout de même de grandes « presque » victoires. Pas étonnant dans un pays qui préfère Poulidor l’éternel second à Anquetil le champion en titre.

  • Il faut sans doute y voir les soubresauts de l’idéologie sans-culotte et coupeuse de tête, qui obscurcit les esprits depuis plus de deux siècles, en privilégiant le médiocre au détriment du mérite.

Ces presque-conquêtes de sommets sont inutiles. Elles n’ont même pas l’excuse de favoriser les progrès scientifiques, comme ces courses à la lune. Et si elles s’accompagnent de lourdingues mises en avant de sponsors, on frise le ridicule. La télé est complice bien sûr. Déjà parce qu’elle a horreur du vide, et préfère le remplissage « creux », que le rien du tout.

Dans cette séquence de rattrapage que l’on doit à Patrick Cohen dans ce Rembob’INA, le titre « Rembob’INA MK2 : pour quelle victoire ? » le titre est plus cohérent que le contenu qui semble tenter de flatter tout de même cette non-victoire.

***

Et voici comme d’habitude, les paroles des perroquets du Net.

Cela commence toujours ainsi :

« En 1979, « K2 : pour quelle victoire ? » suit l’ascension d’une expédition française sur le K2 en 1979. Deuxième plus haut sommet du monde après l’Everest… »

Mon couplet à moi :

« Laissez tomber tous ces médias numériques qui squattent les premières places Google, alors que leur accès est payant et qu’ils n’ont rien à dire. Ils se recopient l’un l’autre, toujours les mêmes quelques lignes – vous avez manifestement à faire à un robot imbécile ! Effrayant et déshonorant pour notre éminent moteur de recherche. Allez plutôt sur notre site sans pub, bénévole et informatif ».

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