Spaced out. Outer Touch. Film de cul-kitsch, série rose, dans l’espace. 3/10

Temps de lecture : 3 minutes

Spaced out est une farce série-rose améliorée. C’est à dire qu’on y montre les seins en abondance, mais qu’on mime de loin les supposés rapports.

Ce machin était primitivement nommé « Sexual Encounters of the Close Kind » (1979). Ce qui montre une volonté de se moquer de « Rencontres du Troisième Type » (1977). Le bidule semble vraiment nous venir d’une autre galaxie.

C’est nul de bout en bout et cela ne vous émoustillera pas plus que cela. Rien ne tient debout et la réalisation paraît être faite au gré du vent, sans vraiment de fil conducteur.

L’essentiel étant de combiner ces piètres acteurs, selon toutes les positions et toutes les fantaisies possibles, dans un spationef miteux en carton-pâte. Aucun confort pour ces reptations des pubis.

Il y aura forcément des boutonneux pour prétendre que maintenant (ou dans quelques millénaires) cela est appelé à devenir un une film culte. Mouais, je ne parie pas cher sur ce film de cul hypocrite. Mais sous forme de relique en format cassette vidéo, on ne sait jamais.

***

Le vaisseau spatial est branlant, comme l’était ce lecteur de revues spécialisées, interrompu dans ces discussions tacti-dactiles avec lui-même. Tony Maiden est celui qui est le plus laid et le plus improbable des kidnappés de l’espace. Et évidemment ce gnome sera l’Élu. Une analyse avec des instruments de type oscilloscope périmé, montrera qu’il a le corps le plus évolué de l’univers. Comme quoi les espèces très évoluées qui nous guettent, ou qui tombent chez nous par accident, peuvent se mettre leur doigt vert dans l’œil le plus phosphorescent.

Pour en arriver là, il faut des quiproquos en cascade.

Un mâle toxique qui se prétend un hardeur émérite, finit par caler après la huitième étreinte extra-terrestre. Au début il jubile, après il fait la tronche. Cela me rappelle un épisode des contes de la crypte basé sur la même équivoque.

Il sera puni par une chaise électrique pourvu d’un lingam automatique qui ne lui fera pas du bien. C’est paraît-il comme cela que les donzelles spaced out se reproduisent. Le truc doit sans doute inséminer quelque chose.

Le coincos qui n’arrive pas au-delà d’un chaste baiser avec sa promise du type « jamais avant le mariage » sera rencardé par une I.A. sous la forme d’un juke-box des glorieuses années. La voix électronique, quand même assez vulgaire, lui dictera de violer sa compagne. Une fois proprement assaillie par son « « homme des cavernes », elle ne pourra qu’être reconnaissante. A l’époque on souriait de tels propos.

Mais par une sorte de miracle, Lynne Ross, plus prude que Prudence et toujours vierge, se mettra en déshabillé de choc. Elle appellera le cadre dynamique à lui monter dessus. Et il content comme un clebs à qui on donne sa pâté. Sans doute même qu’il remue la queue.

Pas de quoi fouetter un chat ou une chatte, cinématographiquement parlant.

Tony et les trois extraterrestres repartent vers d’autres cieux après avoir déposé les autres terriens. Sûr qu’ils feront la « bombe » (hum).

Pas grand-chose à voir. Reste les gonzesses Outer Touch, plus ou moins câlines, ou bien leur chef-fesse plus ou moins maîtresse de bondage. C’est un défilé de mamelles, voilà tout. Certains aimeront cela.

Figurez-vous que le réalisateur a quand même signé le bidule. Il a récidivé dans le glauque peu convaincant en 1981 avec Inseminoid.

Il a disparu en 2021, sans doute couvert de honte. Espérons que son âme et toute partie de son corps qu’il aurait choisi, rejoindront Bételgeuse (citée dans le film).

Que sont-elles devenues ?

Glory Annen : Cosia, Ava Cadell : Partha, Kate Ferguson : La capitaine du vaisseau « Skipper », Lynne Ross Prudence.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_J._Warren

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spaced_out

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