Swissair 111. Minute vérité. Danger dans le cockpit. Mylar inflammable. 7/10

Temps de lecture : 2 minutes

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La Swissair est une compagnie qui se flattait d’un des plus haut niveau de sécurité. Elle a toujours voulu être à la pointe de l’offre et de la technologie. Ainsi, dès qu’il a été disponible, un nouveau système d’écrans ludiques a été mis en place. C’était pour les classes aisées. Il y avait de quoi améliorer encore l’image de la marque.

Malheureusement un arc électrique concernant ce dispositif en amont a mis le feu. Cela démarre près du poste de pilotage. Le cockpit se remplit de fumées nocives. La situation devient ingérable. Tout va se précipiter, il n’y aura pas de survivants.

Et donc cet avion s’écrase dans l’océan en 1998, 229 morts. On retrouve les débris et les morceaux submergés grâce à un énorme travail.

L’enquête est complexe, mais vient à bout de l’enchaînement de micro incidents ; comme la micro-boule de cuivre qui pourrait signer l’origine de l’accident électrique, le flux et le reflux des fumées, le matériau hautement combustible qu’est le film « isolant » en polytéréphtalate d’éthylène (PET – Mylar), le trajet apparemment bizarre de l’avion en perdition, la question des communications…

Et comme d’habitude se pose d’abord la question de la fiabilité de l’avion ? C’est crucial vu qu’il y a plusieurs McDonnell Douglas MD-11, l’appareil fétiche de la Swissair.

Tout est passé au peigne fin et les enquêteurs permettent de reconstituer tous les évènements.

Les avionneurs ont 4 ans pour retirer tout le Mylar. On dispose de meilleures alarmes incendies.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Swissair_111

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