Une place au soleil. Georges Stevens noyé. Montgomery Clift, Elizabeth Taylor, Shelley Winters. 6/10

Temps de lecture : 2 minutes

Il n’y a qu’une idée en fait. Montgomery Clift le timide nous joue un obscur neveu d’un richissime propriétaire de magasin. Mais c’est en fait un arriviste qui n’hésite pas à faire le pire pour arriver à ses fins.

  • Pas la peine d’adapter un livre pour cela, même s’il s’agit de doubler ce pauvre argument d’une caricature de satire sociale.

Ce « salaud » de cinéma, séduit tout d’abord une ouvrière comme lui, en la personne de Shelley Winters ; une actrice assez mémérisée. Mais quand la belle et jeune aristocrate Elizabeth Taylor s’agite sous son nez, il oblique rapidement en sa faveur.

Cependant la tristounette Shelley est enceinte de ses œuvres. Le voilà coincé entre la perpétuité avec bobonne et la misère, dans un tout petit pied à terre, ou la vie fastueuse avec une poulette Label Rouge.

Que faire ? Eh bien il suffit de proposer une balade en bateau à cette encombrante ex qui ne sait pas nager.

En 1951, les films se doivent de respecter la morale en punissant les méchants.

Le bi-oscarisé Georges Stevens n’est quand même pas le meilleur réalisateur de l’univers ; loin s’en faut. Il est académique, et donc parfaitement dans les clous de son époque. Un positionnement peu risqué et qui a le mérite de séduire de tout temps les critiques. Ces parangons du conformisme. Le long métrage engrange donc 6 Oscars. Mais il ne résiste pourtant pas au temps long. On a tendance à l’oublier un peu maintenant, depuis qu’on est redevenu lucide.

https://en.wikipedia.org/wiki/A_Place_in_the_Sun_(1951_film)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Match_Point

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_et_D%C3%A9lits_(film)

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire