Mayday, à l’aide, il y a trop d’épisodes, je ne sais plus où donner de la tête ; et puis il y a ces crampes à forcer de rédiger de si nombreux rapports sur cette série.
Je n’ai pas fini de me plaindre.
Le plus dur, c’est qu’à voir ce « dangers dans le ciel » on a le sentiment qu’il y a trop de crash dans ce bas monde ; alors que c’est le moyen de transport le plus sûr.
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Et puis voilà le « clou du spectacle » : le crash en HD et en direct, dans une rivière en plein Taipei, la capitale de Formose/Taiwan.
C’est une affaire pas banale du tout. D’abord parce que l’avion aurait pu s’écraser sur les immeubles de cette immense ville en faisant un nombre considérable de morts. Là, en glissant in extremis sur le parapet surplombant le cours d’eau, il y a eu même quinze survivants. Je ne sais pas si on doit cette dernière manœuvre à une ultime contorsion des pilotes, ou plus sûrement à un coup de bol… dans le malheur.
Comment se fait-il qu’un avion tombe en vrille moins de 3 minutes après le décollage ? Les facteurs s’enchaînent et s’aggravent mutuellement. C’est bien connu dans ce genre de drame.
Au départ il y a une imperfection dans un circuit imprimé, une mauvaise soudure. Ce qui occasionne un automatisme malvenu de mise en drapeau d’un des moteurs (arrêt et passage à une position horizontale des pales qui augmente la portance). Jusque là c’est gérable.
Le commandant de bord est surpris. Il est sujet à des difficultés à gérer les changements dans les ambiances stressantes (Change blindness). Son profil était connu pour être assez mauvais. Mais il fallait absolument que la compagnie recrute pour assurer son développement intense. Et les meilleurs, donc les plus chers, étaient ailleurs.
Le pilote dira au dernier moment quand plus rien ne sera évitable : « Mince, j’ai actionné la manette du mauvais côté » – Il venait d’éteindre le deuxième moteur, celui qui fonctionnait encore. Sans moteurs, sans portance, l’avion s’est crashé lamentablement. Celui qui est passé d’abord pour un génie ayant évité qu’il y ait plus de victimes, était en fait le grand responsable de 58 décès et de nombreuses blessures.
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Les sites payants et perroquets du net, chantent de concert, sans la moindre nuance et sans apporter plus d’explications, quelque chose qu’ils n’ont pas pris de temps de voir et d’analyser – ce sont des machines qui nous causent :
« Après le crash du vol 235 de TransAsia, filmé par une caméra embarquée à bord d’une voiture, les enquêteurs de l’aviation taïwanaise tentent de comprendre le drame. »
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_TransAsia_Airways_235