Il n’est pas donné à tout le monde d’entrer dans une sorte d’interactivité virtuelle, qu’apporte le vécu, alors qu’il va s’associer à la vision documentaire.
Je m’explique.
Notre visite au musée l’Aventure Peugeot a suivi de peu le visionnage de ce documentaire français sur la firme : « Peugeot, les grandes heures de l’automobile ». Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, Le Tone, ce journaliste amuseur, n’est pas précisément ma tasse de thé. Au diable le contenant (en un mot), il reste le contenu.
Ce fut donc comme une visite avec un « audioguide » et un « visioguide » en version mémorielle, les images et les sons occupant encore bien notre mémoire. La réalité au présent est « augmentée » de ces séquences souvenirs. Comme autant de sous-titres dans l’espace.
Et puis il y a toute cette familiarité qu’apporte nos expériences Peugeot les plus concrètes ; ces épisodes amour / désamour qui ont réellement existé, au fil des achats pour tel ou tel modèle.
Pour acheter une Peugeot, il y a certes des arguments pratiques, mais il y a aussi cet irrationnel nimbé de la sympathie, pour cette firme qu’on peut croire proche de nous ; quelques kilomètres et un environnement émotionnel qui lui est ouvertement favorable. Tu arrives avec ta Peugeot chez les franc-comtois et tu déclenches des sourires complices. C’est bête, mais c’est comme cela. En tout cas, du temps des calandres qui nous faisait les yeux doux.
Notre visite 3.0 a commencé par notre confrontation à des caissières en chair et en os. Ce n’étaient pas des hologrammes, promis. D’ailleurs malgré notre joute verbale de tricheurs expérimentés, elles ne nous ont fait aucune réduction. Rien pour les vieux, même en mimant la sénilité profonde et encore moins pour les faux étudiants. Et quand on a parlé d’un guide, les 220 euros évoqués nous ont remis vertement dans le réel. Même si nous avions pu amener des centaines de personnes avec nous (220 euros mais « no limit » de participants).
Mais franchement quand on aime et qu’on a fait 40 km, on ne compte pas. Nous sommes entrés fièrement après avoir déboursé plus de 22 € en tout. Cela reste modeste et franchement ça les vaut.
Premier contact avec ces obsédants moulins à café. Comme je vous l’ai dit dans un premier épisode, c’est plus important qu’il n’y paraît. Dans ces petits engrenages, on peut lire l’avenir de la marque, plus sûrement que dans le café moulu qu’ils produisent.
Il y en a des tonnes de ces petites machines d’inspiration horlogère. Mais cela je le savais. La vieille tradition familiale des grands-parents qui vivaient à Seloncourt, c’est-à-dire juste à côté du musée, nous avait éclairé sur ce point. Le moulin primitif marchait encore. Ah la qualité Peugeot !
Oui, les premières Peugeot étaient des moulins à café. Des grands, des petits, des moyens, des bizarres…
- « Le vrai le faux, Le laid le beau, Le dur le mou, Qui a un grand cou, Le gros touffu, Le p’tit joufflu, Le grand ridé, Le mont pelé, Tout tout tout tout. J’ vous dirai tout sur le moulu. »
Une forme cependant domine. Ce beau modèle ancestral est proposé à la vente, mais là le prix est salé.
Après les machines à café, il y a toute une foultitude de petits outils, des baleines, des couteaux, des machettes… la machine conceptuelle engendre de tout.
La matière à analyser étant très copieuse, elle a été subdivisée en 4 parties :
- histoire-aventure-peugeot-grandes-heures-de-lautomobile-moulin-a-cafe-documentaire-et-souvenirs-8-10/ aventure-peugeot-documentaire1940-apres-guerre-voitures-velos-motos-camionnettes-grandes-heures-automobile-musee-8-10/
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin_%C3%A0_caf%C3%A9#Histoire_des_moulins_%C3%A0_caf%C3%A9_Peugeot
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_Diesel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_national_de_l%27Automobile
https://www.desordre.net/textes/bibliotheque/barthes_citroen.htm
