Avis. Dear Zindagi. Bollywood, crise adolescence. Alia Bhatt, Shah Rukh Khan, traîtres. 4/10

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Ce Dear Zindagi de 2016, atteste que le cinéma indien est entré dans la pire « modernité ». Et même la présence de Shah Rukh Khan, en tant que grand rescapé de la belle époque de Bollywood, n’y change rien. Surtout qu’il vient bien tardivement dans le film.

C’est désormais la kaïra, Alia Bhatt qui donne le ton.

De toute façon, un film est pourri d’avance, quand il n’a pas d’autres idées que de se décrire lui même, en recopiant son propre cinéma et en se faisant la clape.

Ce récit qui met en scène Alia Bhatt en train de participer à la mise en scène, ne vaut pas une clopinette. Certes elle incarne à merveille ces arrogantes kaïra, qui n’en ont rien à ficher des autres.

Il paraît que c’est voulu, pour mieux montrer son revirement psychopathologique (de comptoir), son mea culpa, sa rédemption…

  • Parlons-en de la psychanalyse ! Alors que tout le monde l’a laissé tomber à juste titre, sauf quelques farceurs comme Gérard Miller, cet hypocrite libertaire, voilà qu’elle atteint les rives de Goa. Les pauvres ! Le Pr Shah Rukh Khan est ce « gourou de l’amour ». 

Je lis que ce serait un script « coming-of-age ». Il faut savoir ! Soit Alia est déjà une directrice de la photographie, prometteuse, pleine de projets, soit c’est juste une gamine qui doit grandir.

L’actrice de 23 ans est agréablement métissée. Elle est née à Mumbai, le berceau de ce cinéma là. Elle vient d’une famille qui baigne dans la pellicule.

Elle devenue britannique et elle en a tous les tics. Je baille, même si l’on dit qu’elle a gagné pas mal de récompenses. Impossible de tenir ces 2h30 !

Gauri Shinde est une réalisatrice bien trop indulgente avec ses actrices et elle-même. La constante surexcitation de ses personnages finit par agacer fortement.

L’esprit bollywoodien n’est jamais très loin. On parle donc de mariage obligé, de conflits familiaux, d’intolérance aux nouvelles idées. Et puis forcément cela se termine bien. Dommage qu’il n’y ait plus ces chorégraphies époustouflantes avec une multitudes de jolis minois.

https://librecritique.fr/gerard-miller-hypocrite-libertaire-emprise-et-consentement-allegeance-woke-8-10/c

https://en.wikipedia.org/wiki/Dear_Zindagi

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