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Analyse en 4 parties chaînées :

Avis film, Bonjour, Ozu. Philosophie. Communication. Langage.

Avis film, Bonjour, Ozu. Télévision progrès et tradition.

Avis film, Bonjour, Ozu. Médisance. Intonations, différence sexuelle.

Avis film, Bonjour, Ozu. Enfants qui pètent. Communication non verbale.

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Autre point sensible, le sentiment d’injustice profonde provoqué par l’absence de télévision dans leur foyer alors qu’il y en a chez les autres. D’où cette très sérieuse révolte des enfants.

C’est un constat très intéressant. L’obéissance et le respect des apports de ses parents est très important dans ce pays, comme il le fut jadis dans le notre.

Mais la télé fait passer tout cela au deuxième plan. La lucarne apporte tant informations mais aussi des divertissements inespérés, comme ces combats de sumo. Elle est appelée à devenir indispensable, au même titre que le fût la radio, qui elle est à présent dans tous les foyers et parfaitement acceptée.

L’enjeu est de taille puisque ce nouveau média apporte davantage de modernité potentiellement conflictuelle. Il y aura donc une collision entre cette nouveauté et ce monde encore bien traditionnel.

Mais le médium est tellement important, que par un étonnant retournement de situation, ce sont les Japonais qui nous fourniront les télévisions, par la suite.

Preuve s’il en est que c’est la voie toute tracée. Les enfants le savent déjà et ils s’emportent devant tant d’incompréhension de la part des grands. C’est une révolte existentielle. A ne pas négliger !

Bien sûr, on peut détester la télévision, surtout quand on voit ce qu’elle est devenue un entonnoir à pub, un gavage misérable de cerveau, avec de moins en moins de contenus.

Mais il faut se replacer dans cette époque des débuts où la télévision avait encore une vocation pédagogique. Évidemment il était nécessaire d’en contrôler l’usage chez les enfants et d’ailleurs c’est dit dans le film, qu’il faut ce méfier de cette fameuse télévision car elle peut rendre les enfants idiots.

Tout comme Internet maintenant dont le côté addictif est indiscutable et souvent débilitant (TikTok). Mais comme la langue d’Ésope, elle peut être aussi la meilleure des choses.

En tout cas il est impossible d’empêcher le progrès. C’est la grande stupidité de l’Europe actuelle de tenter toujours de juguler et contrôler ce qui est à la pointe (et dépasse nos technocrates normatifs), plutôt que de le stimuler et de le laisser prospérer. Cela on l’a vu 100 fois et on le revoit encore maintenant avec les anathèmes peu intelligents sur l’intelligence artificielle.

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