Erreurs de construction. Désastre Opéra Valence. Calatrava condamné. 7/10

Temps de lecture : 2 minutes

Le documentaire étant assez succinct, je me suis permis d’étayer le sujet.

Un apport plus lié aux généralités du gaspillage financier, se trouve exposé ici : salles-opera-danseuses-des-villes-scandales-financiers-sur-optimisme-de-biaiser

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Le décor du drame.

Le Palais des Arts Reina-Sofía est l’autre nom de l’Opéra de Valence. Son architecture est futuriste et il est achevé en 2005. J’ai eu l’occasion de l’approcher peu après. Il s’inscrit dans un grand ensemble,  la Cité des arts et des sciences de Valence qu’il faut absolument visiter.

Je ne retiens ici que deux exemples, mais il y a bien d’autres structures dans ce lit de rivière et qui sont justement renommées :

  • Le musée des sciences Príncipe Felipe avec sa forme stylisée en squelette de dinosaure. Dans ce musée des sciences, on peut s’asseoir à la table de néandertaliens, sur un des balcons.
  • L’Oceanogràfic contient le plus grand aquarium d’Europe. Il est agréable de serpenter sous les eaux et les poissons dans des tunnels transparents.

La tuile ! Le « désastre » de l’Opéra de Valence.

A noter en préalable que pour l’édification de ce Palais des Arts de Valence dont on parle ici, le budget initial est passé de 300 millions à 1,2 milliards d’euros !

Quelques années à peine après l’inauguration, en 2014, des carreaux de céramique appliqués sur le toit complexe commencent à tomber. La surface concernée est immense. C’est avant tout un défaut de construction. Le matériel est volontairement fragmenté à l’instar des mosaïques de Gaudí au Parc Güell de Barcelone. C’est du trencadis. Le problème valencien vient du fait que les morceaux de faïence sont collés sur une base métal, qui a un coefficient de dilatation bien différent. C’est vraiment une erreur de débutant.

Frais de réparation d’urgence puis de réfection avec d’autres céramiques grâce à un nouveau procédé : plus de 4 millions d’euros.

L’architecte « sin vergüenza » Santiago Calatrava Valls a touché ici plus de 100 millions d’euros d’honoraires directs. Il semble spécialisé dans « les budgets non respectés, la corruption, les marchés publics illégaux, les coûts d’entretien élevés et les carences structurelles et fonctionnelles graves ». Il a été condamné à plusieurs reprises, mais rares sont les biographies en ligne qui le mentionne.

On retrouve son nom dans les Pandora Papers qui divulguent de grandes évasions fiscales.

Suite ici : salles-opera-danseuses-des-villes-scandales-financiers-sur-optimisme-de-biaiser

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_Arts_Reina-Sof%C3%ADa

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_des_arts_et_des_sciences

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_G%C3%BCell

https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiago_Calatrava_Valls

https://www.rtbf.be/article/derapages-budgetaires-non-respect-des-delais-comment-santiago-calatrava-est-passe-d-architecte-adule-a-batisseur-reprouve-11071783

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