Fantasmes russes. Ivan Rebroff, Dourakine. Russie imaginaire.

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Vous trouverez ici une pensée vagabonde de LibreCritique qui rejoint, par un curieux biais, ce sujet de l’information « épurée ».

Il traite aussi du fait que les Russes ne sont pas forcément qui l’on croit. Le sont-ils d’ailleurs, Russes ?

LibreCritique : quelques représentations des Russes, bien de “chez nous”.

Ivan Rebroff n’est pas né en Russie mais en Allemagne. Ses parents sont allemands également, avec des noms de famille bien germaniques, qui pourraient leur donner un certificat d’aryanité (Ariernachweis), sans confession.

Mais notre armoire à glace musicale, a réussi à donner le change. Il s’est déguisé en Slave. A une époque où la Comtesse née Rostopchine, tenait un revival à la télé, grâce au Général Dourakine (non, on ne traduit pas !)

Pour le public public amateur d’exotisme facile, le géant aux 150 octaves (?) a même incarné le cosaque massif et intemporel (kozak en ukrainien et en polonais, kazak en russe).

Il s’est époumoné un temps avec le chœur des Cosaques du Don dirigé par Serge Jaroff. Un ensemble musical formé à l’origine d’exilés Russes blancs.

Il chantait à faire trembler les murs. En tout cas c’est l’impression qu’on avait dans notre toute petite télé au son faiblard. C’était tout aussi théorique en fait, que les dégâts possibles de la Castafiore, même sur du verre Securit.

En ces temps troublés de guerre en Ukraine. Nos concitoyens sont tout aussi avides de représentations simples. Surtout s’ils sont sommés de désigner leurs amis et leurs ennemis.

Attention un faux russe archétypal peut nous servir de modèle !

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