Film. Alors je suis folle. Depois a Louca Sou Eu. Psychiatrie bidon. Humour bâclé. Débora Falabella. 3/10

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Encore un film qui nous bassine avec les problèmes d’une asociale légèrement schizo. Elle porte des lunettes en permanence, même pendant ses piteux coïts.

On a du mal à s’identifier à cela, surtout de la manière fantasque dont c’est traité.

  • Un cinéaste ne devrait pas faire cela en 2021. Sous peine de donner l’impression que la théorie de l’évolution va à l’envers.
  • La production ne fait qu’exploiter le succès d’un best seller éponyme de librairie sous-jacent, écrit par Tati Bernardi. Nous sommes des bienheureux ici en France, puisqu’on a échappé à l’un et à l’autre.

Pitch.

Depuis toujours cette Dani est repliée sur elle-même. Pour meubler, la réalisation Julia Rezende fait donc des flash-back sur l’enfance. La relation entre mère et fille tient lieu de bouée de sauvetage scénaristique. Cette manière de tenter de poser le problème par l’analyse antécédents familiaux est incroyablement désuète depuis la chute mondiale de la psychanalyse.

  • Sans le père Lacan, la messe nous emmerde (sur une musique de Brassens).

Et malgré ses efforts, notre héroïne a toutes les peines du monde à communiquer. Ses crises d’angoisse l’amène à se planquer en permanence. On aura droit aux multiples thérapies bidon en usage chez les malcomprenants.

On espère quand même qu’elle s’en sortira avant la fin. En clair, c’est elle ou non. Moi j’ai choisi d’abandonner mon fauteuil au plus vite.

***

Ce scénario n’est même pas pleurnichard. Il n’a pas beaucoup de respect pour ces gens qui souffrent. Et de manière générale, cet « exposé » laborieux et répétitif, se prétend plutôt humoristique. C’est toujours facile et porteur d’exploiter les phobies. On connaît cela depuis le muet.

Le long métrage en portugais n’arrive pas à choisir son camp : psychopathologie d’une borderline ? Franche rigolade en observant ceux qui se prennent les pieds dans le tapis ? Rédemption par le cul – je n’invente pas, il y a des scènes comme cela – ? On voit bien que l’équipe ne sait pas ce que signifie vraiment cette « maladie ».

La Brésilienne Débora Falabella, qui est au centre de ce navet, ne me convainc pas. Là encore, il aurait fallu choisir entre l’espièglerie et la torture mentale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bora_Falabella

https://pt.wikipedia.org/wiki/Depois_a_Louca_Sou_Eu

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