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Ce petit film de 2013 est fait par Armel Hostiou. Ce n’est pas vraiment une révolution de cinéma, mais franchement cela se défend sans problème et sans arrières pensées.

Les acteurs principaux en sont Vincent Macaigne, Kate Moran, Sofie Rimestad, Murray Bartlet. Ces personnages ne me sont pas spécialement sympathiques, preuve qu’en appréciant le film, je ne prêche pas pour un clan ou une paroisse.

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Vincent Macaigne nous fait un paumé français à New-York, qui vit dans le rêve impossible de reconquérir sa belle, la glaciale Kate Moran. Cette Française née dans le Massachusetts nous est mieux connue que Macaigne.

Elle nourrit un petit côté hautain qui est bien en phase avec les femmes d’aujourd’hui de culture Woke. Elle se prend extrêmement au sérieux, façon milieu artistique subventionné hors sol, mais là encore, cela colle bien avec le scénario. Elle s’adresse désormais à ce Macaigne, qu’elle a quitté, comme si elle s’adressait à son chien…. et cela semble très naturel chez elle.
Elle a bossé avec la pitoyable coqueluche de ce clan là, Christophe Honoré, C’est vous dire l’étendue du désastre !

Macaigne le dégarni est moche à souhait et il ne peut compter que sur sa insistance, qui va bien au de là d’une simple persévérance, en frisant l’érotomanie (illusion d’être aimé en retour). Ce manège va un temps, puis rapidement cela devient glauque et consternant. Toute cette courte histoire est bâtie là-dessus.

La présence à l’écran de Macaigne est assez étonnante. Il faut dire qu’il en fait des tonnes, mais ici c’est ce rôle d’emmerdeur passionné qui le demande.

Sofie Rimestad fait ce qu’elle peut avec une partition pas très engageante. L’idée qu’elle tombe raide dingue amoureuse d’un Macaigne qui s’en contrefiche, est le point faible du film. Cela tombe scénaristiquement trop bien, au risque de paraître totalement artificiel. Elle n’y est pour rien.

Le dernier larron est l’Australien Murray Bartlett, qui ne s’en sort pas mal du tout, en nouvel amant de Kate Moran, qui cherche à la protéger de l’ex importun. Un rôle très crédible avec un bon texte et les bonnes idées cette fois. Espérons qu’il ne tombe pas sur une Kate Moran dans la vraie vie.

Cette « élite » ne se meut que dans des vernissages entre-soi, qui fêtent la plus désuète modernité. Je ne connais pas Hostiou, mais s’il a fait cela au second degré, je lui tire mon chapeau.