Les Créatures. Varda, gourou pour criticaillons. 4/10

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Les Créatures est un film « expérimental » sans aucun intérêt.

Et qu’on arrête d’essayer de nous embobiner par des périphrases et du pipeau fantaisiste :

« critiques mitigées » « cinéma expérimental … conception en est assez réussi » – vous remarquerez l’hypocrite « assez » dans la locution précédente.

« Un film d’Agnès Varda n’est jamais insignifiant, et celui-ci n’y échappe pas et reste une belle curiosité de cinéma en toute liberté. » – Une crotte de pigeon sur votre nez n’est « jamais insignifiante » non plus. Quel baratin !

« Jamais mauvais mais peut-être un peu raté, Les Créatures était peut-être un peu trop en avance sur son temps, ou en retard » – Voilà vraiment du blabla qui ne veut rien dire puisque chaque partie de phrase annule l’autre.

Eh dire que ces cocos sont placés en haut du hit-parade Google. Vivement un sursaut de l’intelligence artificielle !

On n’en est plus à l’époque des gourous qui faisait la pluie et le beau temps sur les productions artistiques, de la réalisation à la critique en passant par l’interprétation. La peur doit enfin changer de camp.

Synopsis :

[pourquoi dois-je m’abaisser à cela ; autant dire que c’est
mauvais et que l’histoire n’a aucun intérêt ; qu’on
passe à autre chose]

Tu roules trop vite dans un film de cette époque, signifie toujours il va y avoir un accident. Piccoli sera bizarrement balafré, façon lobotomie et Deneuve ne l’ouvrira plus, étant désormais aphasique. Personnellement je n’ai jamais vu dans ma carrière des conséquences d’accident aussi fantaisistes.

Les deux vendeurs harcèlent Piccoli et c’est vraiment grotesque et pire encore si cela se veut une métaphore elliptique de je ne sais quoi.

L’île où ils se reposent est à la fois clanique et rebelle. On n’aime pas les forces de l’ordre et les contrôles et on soupçonne a priori les étrangers au pays.

Le scénario est dans le livre qu’écrit le héros. C’est un classique souvent bien mieux traité que cela. Je vais provoquer nos pauvres petits criticaillons en leur donnant une piste : Le Magnifique Belmondo, Sublime Jacqueline Bisset, de Broca.

Il se passe un tas de choses plus insignifiantes les unes que les autres et Deneuve retrouve la parole. Zut alors ! Moins elle en dit, plus elle impressionne. Cf Répulsion. Polanski.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cr%C3%A9atures_(film)

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