Les Novices. Bardot, Girardot, putes et soumises. Casaril mauvais réalisateur. 4/10

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Un mystère demeure. Brigitte Bardot pouvait-elle faire mieux que ravissante-idiote ? J’en doute un peu. Et ce n’est son combat pour la cause animale doublé de ses sympathies pour l’extrême droite qui me convaincront du contraire.

Ce pauvre Guy Casaril a bien du mal lui aussi. L’astragale avec Marlène Jobert n’est pas du meilleur goût. Quant aux Pétroleuses, il vaudrait mieux ne pas avoir à en parler.

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Le film Les Novices n’existe que pour tenter de mettre en valeur Brigitte Bardot et Annie Girardot. Vous enlevez ces deux là et il ne reste absolument rien. Vous les remettez et on n’a quand même pas grand-chose.

Nous sommes en 1970, et donc la ténébreuse religieuse de Rivette, d’un ennui mortel, avait déjà sévi. Mais le teasing sur ces nones qui pouvaient être de fieffées salopes n’était pas éteint.

On nous montre donc Bardot qui fugue du couvent et opère un virage à 180 degrés. Elle ne parvient pas pour autant à faire la pute. La voilà pour ainsi dire le cul coincé entre deux chaises.

Annie Girardot va faire le chemin inverse.

L’histoire principale n’est pas folichonne. Mais les petits rebondissements qui mettent en scène des « clients » notoires, ne sont pas terribles non plus. Cela fourmille de clichés.

Et pourtant le casting était prometteur : Jean Carmet, Noël Roquevert, Jess Hahn, Jacques Duby.

N’est pas néoréaliste italien qui veut. Gros plantage.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Novices

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Casaril

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