Le sinistre Mélenchon, qui ne craint pas d’afficher ses accointances avec des régimes totalitaires et qui pratique le terrorisme intellectuel, me dégoûte profondément.
Et pourtant… il lui arrive d’avoir de bonnes indignations. J’adore quand un clown révolutionnaire fait un croc en jambe à un clown monarque.
Il a du se souvenir qu’il a été un socialiste plus modéré et plus attaché à la méritocratie et à l’abolition légitime des privilèges héréditaires ; pas le coupeur de tête misérablocratique et sans nuance qu’il est devenu !
j’applaudis des deux mains, quand il est pratiquement le seul à vouloir faire un sort à cette consternante farce du couronnement de ces deux clowns tristes, en roi Charles III et en reine Camilla. Surtout que l’un et l’autre transpirent l’imbécilité et la petitesse. On peut les oindre de toutes les huiles perlimpinpin imaginables et autant de temps qu’on veut, ils ne s’amélioreront pas pour autant. Il faut être d’un profond obscurantisme superstitieux pour croire le contraire.
Oui, la monarchie peut être « sirupeuse et dégoulinante », surtout si l’on tient compte du fait que « ce cinéma avec cet homme couvert de déguisement, de bijoux et de pierres précieuses, a quelque chose d’écœurant ».
Nous autres, en bons républicains, nous ne devrions même pas y jeter un coup d’œil. Et pourtant notre peuple abruti suit cela à la télévision, la larme à l’œil. Ce qui est grave et regrettable.
Mais où sont-ils les braves, sans-culottés ou simplement culottés, qui osent encore s’en indigner ?
La question n’est pas dans la deuxième partie du message du tribun populiste : « … alors que tant de monde vit dans la misère », car là c’est son flan habituel, sa soupe populaire bien à lui et pas crédible pour un sou. Ce millionnaire qui nous fait à nouveau le coup de la compassion pour les pauvres, ne mérite vraiment pas qu’on s’attarde à lui, quand il éructe ainsi son bréviaire. Cette approche politique très XIXè siècle est désuète et folklorique. Qu’il nous explique plutôt comment il compte créer de la richesse, plutôt que de subdiviser indéfiniment son misérable gâteau.
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La diplomatie a bon dos, mais elle ne justifie pas le comportement de soumission consentante du président Emmanuel Macron envers cette monarchie interdite de politique et sans pouvoirs réels sur les évènements internationaux. Il s’est rendu volontairement au couronnement, ce qui est peut être juste une coutume partagée, même par d’autres républicains. Il aurait du au moins manifester des réserves. Mais qu’avait-il à déclarer à ces zozos qu’il était “fier d’être à vos côtés en ce jour historique” ? Mélenchon peut être consternant mais il n’est pas le seul.
Je lis ceci, qui dispensait même M Macron de venir : « Une centaine de chefs d’État ont été conviés à l’abbaye de Westminster pour le couronnement du roi ce samedi. Il ne s’agit pas d’une tradition, mais d’un souhait exprimé par le roi Charles III. » – Notre président avait donc la possiblité de manifester ses réticences, et sur le principe des priviléges et suite au coup de pied aux fesses à l’Europe, suite au Brexit. Ce dernier point vaut aussi pour la présence du président allemand Frank-Walter Steinmeier et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Plus fort, ce témoignage d’une résistance républicaine bienvenue « par tradition, jamais un président américain n’a assisté au couronnement d’un monarque britannique. »
Et pour en finir avec Charles III, un argument qui plairait à Mélenchon… : « Sa fortune personnelle est désormais estimée à 670 millions d’euros ». « …auxquels il faudrait ajouter pas moins de 33 milliards de livres de biens qui ne lui appartiennent pas, mais dont les bénéfices lui sont reversés ».
… à moins que Mélenchon ne le jalouse avec son patrimoine de seulement 2.465.000 euros.
PS : la critique des propos de Mélenchon par la droite très affirmée, tient elle aussi du grotesque. Jugez vous-mêmes. Ce verbeux Dominique Labarrière de Causer, a oublié d’être républicain, et voudrait nous mettre au garde à vous, et pratique cette cancel culture, qu’il est supposé abhorrer.
« Du couronnement du roi Charles III, il n’a pas su saisir ce moment privilégié où tout un peuple se met en congé d’idéologie partisane pour adhérer à un rite hors du temps où se mêlent dans une improbable alchimie la liturgie du sacré, le faste profane des ors, le glamour des princesses à capeline, la rectitude de la parade militaire »
