Merveilleuse Angélique ? En fait plus tellement. Le filon serait-il déjà épuisé, le spectateur se le demande.
J’avais été indulgent pour le premier épisode classique, Angelique-marquise-des-anges de 1964 avec Robert Hossein, allant jusqu’à coller mon 7/10. Mais là, avec ce navet de 1965, trop d’Angélique tue l’Angélique. Et surtout pas assez de Robert Hossein rend la petite toute perdue. Qu’on lui rende son Joffrey de Peyrac, même tout brûlé en place de Grève !
D’ailleurs l’histoire va se prolonger avec un Hossein ressuscité dans Angélique et le Roy de 1966, Indomptable Angélique de 1967, Angélique et le Sultan de 1968.
Le réalisateur Bernard Borderie n’a pas fait que du bon boulot. Cet épisode devient un film de cape et d’épée très conventionnel et faussement historique. Angélique ne cesse d’être désirée par tous les hommes, y compris les plus laids. On a vite fait le tour de la cour des miracles. En plus là, la bombasse se présente surtout comme une maman ! Et elle a je ne sais quoi de mémérisé.
Même Rochefort a ce côté dépité.
- Michèle Mercier : Angélique de Peyrac
- Claude Giraud : Philippe de Plessis-Bellière
- Jean Rochefort : François Desgrez
- Jean-Louis Trintignant : Claude Le Petit dit le Poète crotté
- Giuliano Gemma « Calembredaine »
*
*
*
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_et_le_Roy
https://fr.wikipedia.org/wiki/Indomptable_Ang%C3%A9lique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_et_le_Sultan