#MeToo. Secrétaire particulière de mon père – Bêtise grivoise Anti WOKE. Maria Rosaria Omaggio. 7/10

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Pour les esprits particulièrement tourmentés par la chair, la secrétaire, la soubrette, la fille au pair et l’infirmière… occupaient jadis des places de choix dans les fantasmes. Et il est classique de dire que les latins sont des fervents supporters du guilledou (j’adore ces mots désormais totalement désertés).

En additionnant cette « fameuse secrétaire particulière » + la bouillante « botte » transalpine + l’esprit libertin ressuscité des années 70, on obtient ce cocasse épouvantail à #MeToo.

  • Ce film s’attarde largement sur les seins nues de ces dames, de quoi faire frémir ces néo-patronnesses. Mais il feint de se disculper en évoquant cette problématique des filles considérées, comme de la viande. Peine perdue, les « carnivores » amateurs de belle chair, n’y trouveront rien à redire

Le scénario ne serait que celui d’un vaudeville, s’il n’y avait pas cette rivalité ouverte entre le fils et le père pour la très désirable « segretaria privata » – Maria Rosaria Omaggio est cette actrice hors norme… mais c’est aussi bien autre chose « à la ville » : une écrivaine… une ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF…. et un maître es tai-chi-chuan ! La tête et les jambes, comme on disait jadis.

A l’heure des Miss France androgynes, cela fait du bien de voir une pure beauté italienne, digne des madones de la Renaissance. Une femme de 22 ans, qui plaît aux hommes, sans avoir à composer avec les jugements délirants de l’ultra-féminisme.

Renzo Montagnani est le papa traître mais sympathique. Déjà, il trompe sa femme avec Anita Strindberg, la mangeuse d’hommes suédoise. Moi elle me fait peur. La Suède était supposée être le pays de l’amour sain et libre. Le terme « Suédoise » était suffisant pour annoncer plein de promesses. Et le tout puissant chef d’entreprise Renzo (900 ouvriers!) n’en a pas assez, avec cette maîtresse vénale et exigeante. Il tombe de sa chaise, quand il aperçoit cette Maria Rosaria, qui lui semble à sa portée. Tout au long du film, il ne cessera de montrer son grand intérêt ; quitte à fricoter avec l’immoralisme.

Stefano Patrizi est le fils très années 70. Il a presque les cheveux longs. Et comme ses congénères, il incarne la nouvelle honnêteté soixante-huitarde. Et forcément ce jeune homme gauche (et de gauche) est maladroit. On ne lui prédit pas un grand succès. Pourtant la justice immanente du cinéma de l’époque lui ouvrira les portes de la félicité (Felicità).

Il y a des rôles très secondaire comme ce « nestor » Enzo Cannavale. Un employé de maison qui prend ses aises, ce qui devrait nous faire rire. Humour ancillaire qui tombe à plat le plus souvent.

Le scénario mi-cochon mi-eau-de-rose est d’une bêtise absolue. Mais qu’importe, on est juste là pour détecter le moindre signe prometteur que nous enverrait la belle à travers l’écran (LED en l’occurrence).

La conclusion vise à contenter tout le monde, hormis l’assistant manipulateur Aldo Massasso. La femme bourge Giuliana Calandra couchera avec le plus improbable des amants, le comique disgracieux Álvaro Vitali. La Suédoise continuera à monnayer ses faveurs au capitaine d’industrie Renzo. Renzo s’en contentera, mais ne perdra pas espoir de profiter en plus de Maria Rosaria Omaggio. Laquelle pourtant est désormais la femme de son fils Stefano. Je vous l’avais dit, c’est immoral.

Je mets un 7/10 à ce film, qui manifestement ne le vaut pas. Cet acte de rébellion est une sorte de discrimination positive à contre-courant de la moraline actuelle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Rosaria_Omaggio

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Renzo_Montagnani

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