Terminator 3 (2003) Inceste Papa / Fille. Kristanna Loken cyber gonzesse électrifiée – Soulèvement machines – 2ème Avis. 7/10

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Le moins que je puisse dire c’est que j’avais oublié. Et c’est facile, tant le scénario est classique et bateau, donc évanescent. Ce qui est donné à voir, c’est l’éternel combat des solitaires contre un système. Avec toutes ses improbabilités, comme cette pseudo égalité de moyens, quand on oppose des jeunes inexpérimentés et quasi à mains nus, à des robots sophistiqués de la dernière génération.

  • C’est encore plus stupide que si les civils ukrainiens déviaient les drônes mortels russes en soufflant dessus.

Reste les belles images et l’animation de qualité. Si on visionne le film naïvement, sans se poser de questions et sans remettre en cause les impossibilités des voyages dans le temps, ça le fait quand même.

Il faut voir cela comme un western des temps modernes.

Mais il y a une suprise à la fin. Chez les justiciers de l’ouest du Pécos, il y a toujours un héros triomphal qui s’en sort et une population jadis chahutée qui désormais connaît la paix. Ici c’est plus élégant et plus surprenant. Je vous dévoile la fin, mais cela n’a pas trop d’importance, car c’est un film dit d’action et c’est donc le chemin pour y parvenir qui compte.

Le couple prédestinée se retrouve dans un bunker ultra-protégé, pensant avoir les commandes pour empêcher l’Armageddon nucléaire (l’Apocalypse de la fin du monde). Il n’en est rien, ils sont juste là pour sauver la race humaine en se multipliant. C’était la mission de Schwarzenegger.

C’est chiche quand même. Un couple ne peut générer que de multiples consanguinités. Le père unique devant forcément engrosser sa fille et ainsi de suite. Il aurait suffit de sauver deux couples pour règler le problème. Personne ne pense jamais à ça. Et cela ne date pas d’hier. Même Noé s’est planté.

Là au moins un peu de réflexion n’aurait pas fait de mal.

Avec le rôle passablement rigide et mécanique de Schwarzenegger, on comprend mieux John Wayne le cow-boy. Wayne est sans doute un robot, lui-même.

***

Ci-dessous le premier avis :

On se garde de laisser en plan une recette qui permet de faire tant d’argent.

L’idée est toujours la même. Des entités aux objectifs opposés, en provenance du futur, se rendent dans le passé pour le modifier dans le sens qui les arrange.

  • Soit ils sont gentils et ils cherchent à éviter les catastrophes annoncées en modifiant le scénario fatal programmé. Il faut que ça passe.
  • Soit ils soient très méchants et ils ne veulent surtout pas qu’on y touche. Il faut que cela casse. Ils sont alors là pour empêcher les empêcheurs. Vous suivez ?

Cette fois, notre ex-méchant Terminator (Arnold Schwarzenegger) a été reprogrammé pour être du bon côté. Lui et les autres, cherchent à entrer en contact avec John Connor (Nick Stahl) le fils de la célèbre Sarah Connor du premier épisode. Ce gamin est à présent un jeune adulte à problèmes et il ne peut pas se douter qu’il aura un rôle déterminant dans l’avenir. Quoiqu’il perçoive vaguement quelque chose depuis un moment « je sens le poids de l’avenir peser sur moi ».

La méchante Terminator T-X est Kristanna Loken. Elle renouvelle le mythe de la jolie blondinette fatale. Elle arrive facilement à changer de personnage et à se déguiser en quelqu’un qu’elle n’est pas. Le scénario a ses limites et exploite très peu cette potentialité qui pourrait la rendre quasi invincible et engendrer de croustillantes situations. Dommage !

  • Messieurs laissez tomber vos fantasmes, cette fausse Shakira est actuellement en couple avec une nana.

Nos deux Terminators ont à l’évidence des potentialités surhumaines et une belle capacité à encaisser des coups monstres et à s’auto-rafistoler si de besoin. Une bonne partie du film s’emploie à nous montrer cela. Bruits et fureur chez les robots sophistiqués. Avec de tels bougres quasi indestructibles, la surenchère est facile. Kristinna T-X a cependant un point faible, elle n’arrive pas à se détacher des électro-aimants les plus puissants.

On note quelques pointes d’humour qui détendent l’atmosphère. Comme ce goût d’Arnold pour les lunettes de soleil, ou le fait qu’il se rhabille avec des frusques de cuir suggestives qu’il a obtenu en déshabillant un Chippendale sur scène, sur l’air de Macho Man des Village People. Cela ne compromet pas l’énorme budget de 200 000 000 $ (par contre Schwarzenegger a bien puisé dans la caisse)

Il y a des histoires de famille et des histoires de fesses. Rien de bien nouveau dans la confection du ciment hollywoodien.

La fin est plus maline qu’on aurait pu le penser (quoique ! Voir 2è avis)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Terminator_3_:_Le_Soul%C3%A8vement_des_machines

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