Avis biopic. Maestro, Bernstein, Bradley Cooper. Mauvais blockbuster.

Temps de lecture : 2 minutes

Ce Bradley Cooper m’embarrasse au plus haut point. Il est capable du meilleur comme du pire. Je ne peux donner mon point de vue que sur les films dont j’ai fait la critique.

Et là qu’est-ce qui lui arrive avec Maestro (film, 2023) qu’il réalise, co-scénarise et joue !

J’avoue avoir reculer devant ces 129 minutes. Dès les premières images, le film m’a paru pourri.

Encore un de ces biopics américains totalement linéaires. Avec cette emphase sur la réussite « yes we can », typique des foutaises de là bas.

Avec une tentative trop maladroite de vouloir nous faire croire au personnage, principalement par une supposée ressemblance physique. Et dans le visage, et dans la démarche et dans les tics. Le gros nez « juif » à fait parler de lui. Voilà où on en est réellement.

Qu’est-ce qu’on en a à faire de cette course aux apparences, si l’esprit se perd. Et puis que dire de cette poussée de wokisme qui consiste à nous imposer l’homosexualité de Leonard Bernstein pourtant marié, comme une clef de ses réalisations ? C’est tout le nouvel Hollywood cela, avec ses quotas imposés de « minorités » pour avoir le droit de participer aux Oscars. Triste Amérique !

Ce boulot c’était pour Martin Scorsese, mais il s’est défilé. Netflix a tenté de sauver le bébé.


Dommage car l’auteur de West Side Story méritait sans doute mieux que cela.

N’ayant même pas réussi à aller au tiers du film, je ne le noterai pas. Mais mon impression, basée sur le début, est désastreuse. Un film où l’on s’applaudit soi-même, en jouant la complicité des salles de concert, me met forcément mal à l’aise.

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