Dirty Dancing. Swayze, Cynthia Rhodes, Travolta, Lou Diamond Phillips. 6/10

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Le grand mérite des Dirty Dancing (1987) et des autres Fièvre du samedi soir (1977), c’est de montrer que les Travolta et les Swayze sont non seulement des danseurs professionnels, mais aussi de véritables acteurs. Ils le montreront largement par la suite, en délaissant la piste.

Si vous n’êtes pas épris de la danse trépidantes, fuyez car il n’y a rien à voir.

Dans les deux cas ci-dessus, c’est un type tout en bas de la société, qui va montrer son talent, au monde et à l’establishment. Le classique seul contre tous du rêve cinématographique américain.

Dans cette liturgie qui valorise les plus humbles « heureux qui… », on peut rajouter Lou Diamond Phillips et sa Bamba. Bien que là, cela se veuille un biopic et que l’acteur principal chante, ne danse pas et ne fera pas vraiment une grande carrière par la suite.

Je ne sais pas trop si ce n’est pas qu’une basse flatterie, visant tous les humbles de la terre. Les « ceusses » qui sont venus voir ce cérémonial cathartique.

  • Ce sursaut dictatorial du prolétariat fera sans doute du bien aux sans-grades mélenchonistes. Ceux qui sont persuadés que moins on étudie, plus on échoue, plus on éructe et mieux on se porte.
  • Le principal c’est que leur héros emporte au final la meilleure gonzesse, ici la frêle Jennifer Grey. Ils s’y voient déjà !

Ça drague de partout, comme dans un vulgaire Club Med.

Pour corser le tout, il y a de l’avortement bricolé dans l’air. C’est la Cynthia Rhodes qui est concerné. Oui la Cynthia Rhodes de la Fièvre du samedi soir ! Tout est dans tout, décidément !

Jerry Orbach est non seulement le docteur Jake Houseman, mais aussi le père de Bébé Jennifer Grey. Il a tout le poids des conventions derrière lui, donc il fait la gueule. Il rattrape ce désastre de l’avortement fait par un étudiant. Mais c’est loin de lui plaire !

Il voit d’un très mauvais œil que ce loubard hyper-viril tente de séduire sa fille de 17 ans. Il fera tout pour le contrer. Jusqu’au moment, où, ayant lu la fin du scénario, il se rend compte qu’il doit laisser faire. Finalement la « réussite » sur la piste de Swayze est une autre concrétisation du « rêve américain ».

Tout se termine par une chanson : (I’ve Had) The Time of My Life.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fi%C3%A8vre_du_samedi_soir

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Dirty_Dancing

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