Mademoiselle. Film France. Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin, Soualem, Candelier. 4/10

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Cela commence mal.

Des films intitulés juste Mademoiselle, il y en a plusieurs. Sans compter ceux qui commencent par Mademoiselle, comme cet affligeant Mademoiselle-de-Joncquieres, dont on a parlé dans une autre critique acerbe.

Et celui dont on cause est singulièrement occulté. Il est même enterré et pour cause…

Il est particulièrement pénible de tenter de sourcer ce Mademoiselle là.

***

Ce qui n’arrange rien, c’est que l’actrice principale, qui pourrait servir de piste, n’apparaît pas dans une recherche par photo, ni même dans les florilèges des actrices française célèbres de l’époque.

Son visage est connu, on a son nom sur le bout des lèvres, mais rien à faire, cela percute nulle part… ou presque.

Il s’agit bien sûr de Sandrine Bonnaire. Et on peut dire que l’héroïne de À nos amours et Sous le soleil de Satan de Pialat n’imprime plus trop désormais. Elle est hors champ des radars. Et son sourire douloureux et crispant n’arrange rien.

Et ce n’est pas sa prestation « légère » dans ce Mademoiselle de 2001 qui va arranger les choses. Dommage car si elle ne se prenait pas trop au sérieux elle aurait pu faire, par exemple, des rôles d’emmerdeuses à la française. Je la verrais bien dans ce créneau là. Il n’y a pas que Judith Godrèche quand même.

Le prétentieux Jacques Gamblin semble du même tonneau. Bien que ce théâtreux ait derrière lui une grande filmographie, on a bien du mal à citer une œuvre où son travail sortirait du lot. D’ailleurs la plupart des films où il a joué sont déjà oubliés. Mon dieu que sa prestation comme extra improvisateur dans les fêtes de particuliers, est convenue et peu intéressante.

Et comme nos “créatifs” accumulent les handicaps dans ce film, au goût de mauvais téléfilm, ils ont rajouté un autre fantôme des castings, Zinedine Soualem. Encore un dont la tête nous dit quelque chose, mais sans plus.

Isabelle Candelier est et a toujours été insignifiante. Ce n’est pas méchant de dire cela. C’est vraiment du rien de deuxième ou troisième catégorie ; pas forcément de sa faute. Peut être qu’elle ne peut pas exiger davantage. Elle est cantonnée à jamais dans ces petits rôles.

Jacques Boudet est tout aussi méconnu, mais lui il reste sympathique aux yeux du public.

On assiste aux déambulations des ce trio là, Candelier, Gamblin, Soualem dans les petites villes de France. Et c’est l’occasion pour l’ensemble de cette clique cinématographique gauchisante, de montrer son mépris pour les petits notables de province, les visiteurs médicaux, les rites de départ à la retraite et j’en passe. Ce n’est en aucun cas de l’humour, c’est de la grossièreté caractérisée.

En plus ils se font la claque, en se faisant applaudir dans le film, pour leur prestation de clowns ambulants.

  • Ils ne voient pas que ce sont eux, réalisateur, acteurs etc, qui sont devenus les ploucs, les conformistes d’un supposé anticonformisme. En plus ils sont persuadés que moins on va voir leur film, plus ce sont des “incompris” méritants. Il faudrait les réveiller ! C’est aussi ce qu’on essaye de faire ici.

La romance entre Bonnaire et Gamblin, est cousue de fil blanc. Franchement cela nous intéresse pas. Et comme c’est raconté, cela nous s’ennuie profondément.

L’obscur réalisateur Philippe Lioret doit avoir pour seul mérite de défendre ostensiblement les étrangers en situation irrégulière. Ce qui suffit sans doute comme viatique, dans le clan fermé des médiocres du cinéma français et de ses pires critiques.

Et une fois de plus, on ne trouve personne pour faire une vraie analyse de ce mauvais cinéma français là. Lequel apparait étrangement protégé. Et moi je n’ai pas que cela à faire.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mademoiselle_(film,_2001)

Shttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Gamblin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sandrine_Bonnaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Lioret

https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Candelier

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