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Asoka (film) est une énième mise à contribution de l’acteur indien prolixe Shahrukh Khan. On l’a déjà rencontré ici dans plusieurs Bollywood.

Et bien qu’il se laisse souvent un peu aller dans la même configuration, quelques films où il joue sortent du lot. J’avoue un faible pour Devdas (2002) avec la magnifique Aishwarya Rai,

La recette d’un bon Bollywood est pourtant simple. De belles actrices, des danses et de chansons léchées. Pour l’intrigue, il n’y a pas à se fatiguer, c’est l’éternelle mise en scène de l’approche des couples, avec un beau mariage mais de multiples rebondissements.

Asoka ne déroge pas trop au canevas principal. Mais il situe l’action dans un contexte historique. Les relations sont donc plus rudes. Lorsqu’on convoite une donzelle, il y a des combats au sens propre. Pas de postures métaphoriques.

Gros reproche ! Kareena Kapoor, la femme désirée est bien moins belle que Aishwarya Rai. Il y a même une jeune femme qui traîne près de trois comiques de service et qui est bien plus canon. Hrishitaa Bhatt deviendra son épouse. La belle fut mannequin dans la vraie vie. Bonne pioche Shahrukh !

Shahrukh Khan a coproduit ce trop long film (3 heures). Il est donc en bonne position dans ce rôle éponyme.

Le réalisateur Santosh Sivan s’y connaît en grand spectacle et en fresque historique. Mais là franchement j’ai du mal à le suivre.

Ashoka fut un grand monarque qui vécut quelques siècles avant notre JC. C’est une des fiertés de ce pays. Les spectateurs indiens vont donc être indulgents. Surtout pour ceux qui apprécient sa conversion au bouddhisme.