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Ce Everybody Wants Alvin de 120 min est récent, 2022. Il nous vient de ce gros producteur de films qu’est le Nigeria. On le doit à M. Uche Chukwu un jeune réalisateur de Lagos, à présent célèbre et primé, mais qui n’a pas encore sa page Wikipédia.

On y retrouve les acteurs Ruth Kadiri, Blessing Jessica Obasi-Nze, Stan Nze, Okey Jude, Rachel Sophia-Anthony, Favour Ejike, Seyi Johnson, Cassy Nze, Chioma Okafor, Ajadi Olajumoke, Joy Glow Ugbejoba…

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Alvin / Stan Nze est un séducteur et il accumule les conquêtes tout en persistant à croire qu’elles n’attendent que cela, des relations Kleeenex.

Les femmes dans leur immense majorité ne mangent pas de ce pain là. Mais c’est tellement antipodal que les hommes ont du mal à l’intégrer.

La plantureuse (pour ne pas dire obèse) Blessing Jessica Obasi-Nze a décidé de forcer notre célibataire indécrottable à se marier avec elle. Elle ne peut compter qu’un soir, sur la tempête d’amour physique qu’elle peut lui procurer. Du “one shot” comme on dit.

Le réveil d’après risque d’être rude et dégrisant, pour l’homme qui vient d’appuyer sur la gachette et qui n’est plus dans cet état d’amour aveugle qui est le propre des fusils qui n’ont pas déchargés.

Elle négocie ses « charmes » avec les ruses féminines habituelles. Lorsqu’elle pense que la poire est mûre, elle lui envoie un texto précisant que « les rivages sont clairs », comprenez que les menstruations sont terminées et que la « voie » est libre. Style métaphorique mais direct tout de même.

Par la suite cette rusée bonne femme fait tout pour rester dans la maison Baise-en-ville de notre fier gaillard. Et elle s’accroche si bien qu’il semble impossible de la déloger. Au point que l’assiégé et ses amis sincères finissent par croire que c’est une authentique sorcière et qu’il faudra se méfier.

Cette pétoche transcendantale est consubstantielle à pas mal de cultures de là bas. Elle permet de mettre en place une morale à peu de frais : “évite de faire le mal, sinon tu vas te prendre un mauvais sort“. On ne sait jamais jusqu’à où l’ensorcellement peut aller. On se méfie au cas où. Ce n’est pas un système plus idiot qu’un autre ; dont celui occasionné par la crainte de l’enfer si votre compte en bonnes actions flirte avec le rouge.

Cette femme pot de colle affectif (mais très intéressée) complique singulièrement la donne, car notre beau gosse vient de tomber amoureux pour la première fois. Il s’agit d’une jolie femme mannequin pour laquelle tout matche, Favour Ejike. La chance de sa vie va être gâchée par les soubresauts efficaces de la grosse.

Alors que faire ?

Les amis du célibataire jadis endurci, mais qui commence à s’attendrir, vont trouver une parade. Une astuce très efficace que je ne vais bien sûr pas vous révéler. Point final.

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Incroyable !

Dans la vraie vie Stan_Nze le bellâtre est l’époux de l’énorme tyran Blessing Jessica Obasi-Nze. Celle qu’il rejette de toutes ses forces dans le film !

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L’histoire B nous montre l’ami du jeune homme persécuté, Okey Jude, qui est en proie à une sérieuse baisse de Mojo. Un rôle de composition. Sa jolie femme est hors d’elle. Ce monsieur n’arrive pas à achever sa mission conjugale. La bombasse déçue se rabat sur un vibromasseur à qui elle parle comme à un glorieux amant. Tout cela est amené crûment, ce qui ne manque pas de charme.

Il y aura bien entendu un remède, qui n’est pas forcément du Sildénafil citrate, mais une mixture locale qui semble diablement efficace. Voilà de quoi ne pas perdre la face et/ou la fesse.

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Retour sur les grosses matrones. En général ces femmes, que d’aucuns considéreraient en surpoids, semblent plaire aux hommes de ces régions. En tout cas, elles ne les font pas fuir, comme ce serait le cas chez nous.

Et qu’on ne me barbe pas avec de la Grossophobie.

Il y a bien entendu une question de mode. Les mannequins promues par un Yves Saint Laurent qui n’aimait pas forcément les femmes, étaient exagérément maigres.

Pour l’instant rien ne nous oblige à ces accouplements hippopotamesques là.

Même tarif pour les « vieilles » de 50 ans et plus. Yann Moix on est avec toi et on envoie paître toutes les ruminantes dondon de la terre.

Cela dit, on comprend mieux maintenant l’intérêt direct des premiers sapiens pour ces déesses de la fertilité, dont les effigies honoraient les courbes hyperboliques, les plus marquées possibles, qui témoignaient on ne peut plus directement de la féminité/procréation. Les 95D et au delà d’Hollywood ont la même fonction fantasmatique.

Et ce n’est pas comme les prétendent certaines archéo-féministes des signes de reconnaissance consacrés à des grands-mères. La plus ancienne représentante du genre est une Allemand de plus de 40.000 ans ; la Venus de Hohle-fels. Elle détrône donc la Venus de Willendorf. Une teutonne bien plus jeune.

Des grands-mères ! Comment ces idéologues scientifiques ou « faisant fonction de » peuvent être assez stupides pour affirmer de telles inepties. On est au niveau de la pitoyable et néanmoins universitaire Sandrine Rousseau. Un témoignage peu rassurant sur la faillite du système éducatif. Les cancres, dont a rattrapé systématiquement les notes, sont devenus les nouveaux enseignants et cela ne va donc pas s’améliorer. Forcément ! Et comme elles ont leur brevet de révisionnisme woke, elles sont indéboulonnables.