Bienvenue chez les Hippies. Bande à Mélenchon, violence sociale et policière. Cannabis non thérapeutique. 5/10

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On ne regarde plus ces films « mauvais genre », avec autant de nostalgie qu’auparavant. L’effet drogue, sexe et et Rock ‘n’ roll s’est estompé.

Pour ceux qui l’on vécu, cette époque individualiste et expérimentale, a pu être été intéressante, d’une certaine manière. Mais il est très rare que des longs-métrages en rendent compte intelligemment.

Soit on verse dans la caricature mesquine, soit on encense outrageusement feu ces façons de vivre. Il n’y a pas vraiment de regard neuf et de juste milieu chez les réalisateurs. D’ailleurs peu paraissent vraiment impliqués. C’est tout au plus un filon comme un autre. Mais le plus souvent les producteurs ne s’y intéressent plus.

Cette retransmission netflix n’est pas meilleure que les autres. La « comédie » se situe dans les années 70, au Danemark. Elle traite la postérité immédiate de ces années hippies. Mais elle le fait de manière plus germanique qu’ailleurs.

C’est à dire que pour eux, la révolution à fleurs est intimement liée à la révolution tout court.

Ce sont les méfaits de ce dramatique maoïsme, avec sa violence absurde, son endoctrinement et toutes ces scories qui polluent ce qui était le principe des débuts : le retour à l’innocence primordiale avec les promesses d’un nouvel âge d’or ou d’un paresseux paradis. Fumette à l’appui.

  • Même pour un usage thérapeutique, deux tiers des patients sont dubitatifs. L’effet du Cannabis sur la douleur n’est vraiment convainquant que pour un tiers des cas. Par contre l’effet abrutissant est confirmé (sources officieuses sur une expérimentation nationale actuelle). Les « anciens » qui auraient bien voulu valider quelque chose de leur substance fétiche, en seront pour leurs frais.

Les affiches « rouges » au mur, sont sans appel, avec toutes les conn*** du répertoire. Et puis il y a cette omniprésente invocation des demi dieux, que sont pour ces frappadingues, Rudi Dutschke,  Ulrike Meinhof … la criminelle Fraction armée rouge. On en a pas fini avec ce fanatisme qui justifie n’importe quel moyen. Il y a encore quelques salopards notoires qui justifie la violence tout court contre une prétendue « violence sociale » et la « violence policière ».

Bon, le film dénigre foncièrement ces mauvais penchants. Il en montre les outrances, en particulier avec cette éducation orientée des pauvres enfants. De futurs petits gardes rouges, que ces sinistres parents n’hésitent pas à envoyer au casse pipe.

La communauté qui se veut libérée est foncièrement hypocrite, mais avec leur prêchi-prêcha ils ne s’en rendent plus compte. Comme chez les bolcheviques, il y a des séances de rééducation. Par contre ici on prétend que le climat est serein et la parole est libre. Mais devant les difficultés du réel, tout cela s’effondre. Les femmes s’écharpent, la jalousie revient au galop. Un des gourous leader s’échappe avec la cagnotte. Des attentats débiles sont projetés et les caciques restent calfeutrés chez eux pour donner les ordres, mais n’y participent pas. Tout par à vau-l’eau.

Au final, il faut que l’amour triomphe, pour céder un peu à l’esprit hippie, mais aussi pour satisfaire le spectateur qui aspire au calme… et qui mérite par son endurance, une petite récompense ; un pansement charnel pour ces sens meurtries.

Ce sera la paix retrouvée, grâce à cette « petite pomme » mineure, venue de l’extérieur. Cette adolescente tombera dans les bras du boutonneux de la maison du bonheur (hum). Aussi prévisible que dans n’importe qu’elle romance cinématographique. Ce gamin de 16 ans a un pied dedans et un pied dehors. Le meilleur des deux mondes ?

Ce « Det store flip » date de 1997, d’où sans doute ce manque de recul. C’est triste à dire mais pour tenir le coup, il ne nous reste plus qu’à faire les voyeurs.

***

Ces noms danois ne nous disent pas grand-chose :

  • Sixten Tobias Kai Nielsen
  • Ditte Gråbøl
  • Niels Olsen
  • Søren Sætter Lassen
  • Dea Fog
  • Andrea Vagn Jensen
  • Anders Nyborg
  • Peter Frödin

Voici une sélection des meilleurs films du genre :

J’irai dormir chez vous Italie (2015) Antoine Maximy contre Disney. Hippies au secours. 8/10

Easy Rider. Existentialisme. Initiation. Hopper, Fonda, Nicholson, Steppenwolf. 8/10

Marche à l’ ombre – Film Avis. Gérard Lanvin – Michel Blanc – Résumé (1984) 7/10

Avis. Problemos. Film. Éric Judor – Résumé. (2017) 7/10

Route de Sommets. Karakorum – Tibet. Avis. Documentaire. Résumé (2014) 7.5/10

Et là, ce sont plutôt des nanars peu acceptables :

i need a ride to California. Film Avis. Morris Engel. Lilly Shell, hippie cinéma. Résumé. (1968) 4/10

Le monde des Wunderlich (2016) 6,5/10

Flashback (1990) film 6.5/10

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https://www.netflix.com/fr/title/81045481

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