Meilleure voiture du monde. Mon choix. Avis autophile, critique autophobe. 7/10

Temps de lecture : 4 minutes

Ceci fait suite au chapitre « Meilleure voiture du monde. Équation de Drake. Testament automobile » et à la réflexion sur notre site frère  : Autophobie. Danger, emprise écologique. Vive l’accélération et la croissance.

Je ne peux que vous livrer mon choix personnel ou plutôt mes choix, qui correspondent aux nombreuses voitures qui me sont passées entre les mains. Il s’agissait alors soit d’achats passionnés et délibérés, soit d’une démarche rationnelle en vue de bonnes affaires, mais qui tendaient vers mon idéal au présent, soit enfin de vieilles voitures familiales que j’épuisais après qu’elles aient fait leur temps. C’est moins glorieux.

Ainsi j’ai aimé et détesté ma vieille occase, la SM Maserati. Une voiture intemporelle et prodigieuse en son temps, et que l’on a pas de mal à mettre dans un top ten. Je ne suis pas un ancêtre et à l’époque de mon acquisition, c’était déjà un collector… encore accessible. Mais quelle source d’ennuis !

Il en est de même pour ma Jaguar XL 12 seconde main achetée à bas prix. Je redoutais de la conduire, car à chaque sortie c’était des sommes importantes à prévoir pour la réparation.

Cet objet de désir et de haine est toujours dans mon garage en train de pourrir. C’est ma vengeance.

Un modeste coupé alfa recyclé, m’a passionné un moment, mais de tout on se lasse.

Une plus ambitieuse Alfa Romeo Brera Spider, basée sur l’Alfa Romeo Brera Coupé, a été une belle découverte. Son diesel très coupleux était légitime dans une voiture à boite de vitesse manuelle. Pas besoin de changer de rapports à tout moment. Le gros point faible a été cette capote électrique qui m’a fait tant de misères.

Tiens, et là je vais sans doute vous surprendre, j’ai beaucoup aimé ma vieille R4 qui était déjà passablement fatiguée quand je l’ai récupérée et dont la conduite était incertaine.

J’ai eu aussi à l’étrange coup de foudre pour une Diane de chez Citroën. Une mauvaise manœuvre a fait qu’elle a terminé dans un ravin. Requiem.

Ce coupé 104 ZS doré, que j’ai conduit un certain temps, était une vieille occase bien entendu. Mais son look à cheval entre la modernité et le sabordage du modèle berline compacte était assez surprenant.

Revenons aux choses plus consistantes. Ma première vraie voiture de sport fut une Nissan 300ZX Z32, achetée bien entendu d’occasion. Sa ligne, sa conduite, mais aussi sa polyvalence me l’ont fait grandement apprécier. Avec son hayon arrière elle pouvait servir de voiture pour aller à la déchetterie, ce qui a été souvent un bon critère pour moi d’éligibilité à la voiture de mes rêves.

Curieux non ?

De la au 4×4, il n’y avait qu’un pas à franchir. Il y a donc une autre occasion, la Chevrolet Blazer

que j’ai bien aimé. Mes fils aussi en ont gardé un très bon souvenir.

  • Ils me parlent encore de cette démonstration tout terrain où je me suis bien ridiculisé. Le véhicule n’ayant pas les bons pneus il a failli terminer dans le ravin.

Une Land Rover Freelander II me semble avoir été un choix plus discutable. Alors qu’elle semblait une porte d’entrée vers le 4×4, elle m’a paru en avoir seulement les inconvénients.

Deux autres 4×4 ont suivi. La Jeep Grand Cherokee de génération récente a été la seule des voitures non professionnelles, que j’ai acheté neuve. Une belle expérience avec ce véhicule puissant et coupleux. Qui ose encore défendre un tel véhicule en configuration diesel ? Et bien moi ! Je l’adore et je fais un pied de nez à tous ses détracteurs.

Plus récemment, j’ai mis mes fesses dans un Land Rover Range Rover Velar essence de 380 chevaux. Pas même hybride rechargeable.

Eh bien, sous réserve qu’il ne tombe pas en panne un jour ou l’autre, cette occasion me semble une bonne acquisition. Un élément troublant cependant. En me penchant sur l’ordinateur de bord c’est voiture m’a montré une moyenne de 25 litres au cent. Alors qu’elle est promise pour une conommation mixte de 9,4 L/100 km. Gloops, je ne m’attendais pas à ça. Il va falloir que je cesse de rouler comme un jeune d’avant. Avec un tempérament pépère assagi, ça devrait s’arranger.

J’allais oublier un autre chapitre de ma relation mouvementée avec une autre belle voiture. A croire que plus elles vous en font baver, plus on les aime. Ce n’est pourtant pas dans ma nature d’être masochiste. Mais bon, la Maserati 3200 GT est une bien jolie chose et quand cela fonctionne à peu près bien, c’est un régal à conduire. Elle a de la précision comme on n’en trouve pas ailleurs et du nerf. Sur le papier, elle a tout ce qu’il faut. Le problème c’est qu’elle ne fonctionne pas toujours bien. C’est un peu comme la Jaguar dont je vous ai parlé, dès qu’elle sort du garage, je suis inquiet de la nouvelle panne qui va me tomber dessus. De ce côté la gredine trouve toujours le moyen de me surprendre.

Je reparlerai plus loin de ma BMW 7 Series ActiveHybrid.

À toutes les voitures que j’ai aimées. J’espère ne pas en avoir trop zappé.

Chapitre suivant – à cliquer : Meilleure voiture de tous les temps. Autos de luxe, collection, “normales”.

Suivez l’aspect « médical » de cette autophobie galopante – cliquez ce lien sur notre site frère  : Autophobie. Danger, emprise écologique. Vive l’accélération et la croissance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_de_Drake

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bugatti

https://fr.wikipedia.org/wiki/Citro%C3%ABn_SM

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jaguar_XJ

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nissan_300ZX

https://en.wikipedia.org/wiki/Jeep_Grand_Cherokee

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maserati_3200_GT

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fiat_500_(2007)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Toyota_Estima

https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzuki_Wagon_R%2B

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bentley_Mulsanne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Porsche_911_(991)

Envoi
User Review
0% (0 votes)

Laisser un commentaire