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A l’occasion du réveil réactionnaire annuel, notre site « frère » medito vient de publier « 21 janvier. Requiem Louis XVI et tête de veau ! Comte de Paris, fin de race. »

Ce qui nous amène à réfléchir ici aussi à la stupidité des règles de la succession monarchique, mais aussi à faire l’éloge de ce délicieux plat « national » et républicain, la tête de veau. Encore meilleur si vous le dégustez aujourd’hui le 21 janvier.

Désigner le dirigeant ultime d’un pays sur le seul critère, qu’il appartient à une lignée, est la garantie que tôt où tard on « héritera » d’un fin de race. Un choix en fonction de la compétence n’est pas de mise. De plus les monarchistes les plus obtus veulent un « roi » qui ne soit responsable devant personne ; sauf devant dieu selon leur doctrine obscurantiste. Le « pouvoir d’un seul » reste absolu d’une certaine manière, même en le tempérant de fines digues parlementaires.

Ceux qu’ils veulent plus ou moins ouvertement, c’est confisquer les trois pouvoirs de l’État : législatif, exécutif et judiciaire. Ainsi l’ancien régime pourrait revenir sans se préoccuper de rien et de manière irréversible.

C’est cette irréversibilité, mais dans l’autre sens, qu’ont voulu les régicides. C’est donc de bonne guerre.

Fin de race.

Ce peut-il que cela soit avec Jean d’Orléans, ce « comte de Paris » là ? On a déjà subi Henri d’Orléans, un autre comte de Paris. Puis un autre Henri d’Orléans. Ils ont la mémoire qui flanche ou quoi. Si peu d’imagination dans les prénoms.

Pour plus de précision voir Ordre de succession légitimiste au trône de France

Tête de veau

« Chaque année a lieu le traditionnel repas du Club de la tête de veau, donné le 21 janvier pour célébrer la décapitation de Louis XVI sur la place de la Révolution5. Cette tradition remonte à l’époque de la Terreur, quand les sans-culottes préparaient une tête de cochon, symbole du « roi cochon » honni par les caricaturistes6. Il n’est pas certain à partir de quand la tête de veau s’y est substituée. »

« La farine est délayée dans de l’eau froide avec du sel et du vinaigre, le tout porté à ébullition. La tête de veau y est ajoutée, éventuellement frottée au citron, avec un bouquet garni, un oignon piqué, du poivre et du vinaigre. L’ensemble est recouvert de graisse et maintenu à une ébullition à petit feu. La cuisson dure environ 3 heures. »