Degas, corps mis à nu. Monotypes + pastels. Paugam, Docs Museum. 8/10

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Le ton de ce « Les Docs de Museum » ne me plaît pas tellement. On doit cela à Sandra Paugam.

Par contre le contenu est bluffant, d’où le rattrapage à 8/10. Ces « Degas en noir et blanc » sont principalement les monotypes, quelques photos et d’une certaine manière ses sculptures « cachées » et non finalisées. Belle découverte !

Les monotypes sont des impressions généralement uniques, à partir du travail superficiel de mise en encre d’une plaque, mais dont on peut tirer une deuxième épreuve. Laquelle sera bien plus « effacée », mais propice à d’autres manipulations. Notre artiste a profité de cette « deuxième chance au tirage » pour les coloriser de pastels éblouissants. Ce sont de pures merveilles. Et la qualité semble augmenter au fur et à mesure que Degas perd la vue.

Ces monotypes confidentiels sont aussi l’occasion de scènes érotiques. Comme pour cette fellation insoupçonnée. Il en est de Degas comme de La Fontaine, ils ont un jardin secret fortement sexué, qui mérite franchement le détour.

L’attirance pour le dos féminin et la cambrure dite des « reins » est manifeste. Et je ne suis pas de ceux qui iraient lui reprocher. Et que les béotiens ne viennent pas nous ressasser les danseuses et les chevaux peints par le maître. Il vaut bien plus que ces petits angles là.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Monotype_(estampe)

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https://essentiels.bnf.fr/fr/video/ee00b25a-fbee-45a6-83a2-56f965ad40c2-techniques-monotype-et-aquatinte

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